«(…) Puisque, du haut de tes dix ans, alors que tu valais bien mieux que moi, que tu avais tout l’avenir, toute la vie, tous les projets du monde, c’est toi qui es partie la première, c’est moi qui devrais me montrer digne de toi, porter ton héritage, réaliser ce que tu avais à peine commencé à rêver… Il me faut accepter la peine, je sais qu’elle ne partira pas, mais si elle me permet de mieux comprendre celle d’autrui, d’être plus sensible à ceux qui m’entourent, mieux savoir ce qui compte vraiment ici-bas, alors tu ne seras pas morte en vain. Et de cette cruelle réalité qui n’a aucun sens, et que n’a voulue personne, aucun homme, aucun Dieu, je pourrais peut-être faire de cette stérile souffrance une espérance fertile. (…) » Extrait de Regards, Les Plumes d’Ocris, 2021.
Il y a trois ans, à quelques jours de la paralysie faciale de Paloma, signe de la tumeur cérébrale déjà bien avancée, j’ignorais tout des cancers pédiatriques et, en particulier, que le prénom de ma fille compléterait bientôt la liste des quelque 500 enfants qui perdent la vie chaque année en France, le cancer étant devenu la 1re cause de mortalité des enfants.
Aujourd’hui, alors que près de 3000 enfants (2840 entre 0 et 19 ans et 3450 pour les 0-25 ans) se voient chaque année diagnostiquer un cancer, qui sait que le 15 février est la journée mondiale de lutte contre les cancers des enfants ?
À l’initiative de la fédération Grandir sans cancer, j’ai participé au livre Regards qui rassemble 39 histoires d’enfants issus de 34 familles, touchés par cette maladie dont on parle trop peu.
Achetez Regards, lisez-le et parlez-en autour de vous.
Regards, publié aux éditions Les Plumes d’Ocris, est vendu au profit de la fédération d’associations Grandir sans cancer.
Merci de tout cœur à Marica Wigenstam pour ce magnifique portrait de Paloma.
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