Honte à celui qui apprend la mort d’un enfant et ne verse pas de larmes.
Un enfant qui meurt, en particulier du même GITC que Paloma, cela ne me surprend pas, cela ne veut pas dire que je m’y habitue.
Plus généralement, dans la vie, il me semble que tout est possible, le meilleur comme le pire, les plus grandes atrocités comme les plus beaux miracles, à ce titre, plus rien ne m’étonne, cela ne veut pas dire qu’un miracle ne m’émerveille pas.
Hier, une petite fille de cinq ans, presque six, pleine de vie, de joie et d’amour, et atteinte de cette même tumeur cérébrale que notre fille, a rejoint Paloma… Émilie faisait encore de la pâtisserie avec sa maman la veille…
Aujourd’hui 3 mai, c’est la fête des mères en Espagne, ce sera le 7 juin en France, jour du premier anniversaire de l’entrée dans la vie de Paloma. Un calendrier bien cruel pour une mère dont la fille n’est plus là pour le lui souhaiter et ce, deux fois dans l’année en raison de sa double culture. Comment, dès lors, vivre sereinement ces dates ? Est-ce que seul le temps permet de les rendre supportables ?
Je veux croire que, depuis le Ciel, Paloma fait des dessins entourée de tant d’autres enfants heureux de manifester leur amour inconditionnel et dépourvu de souffrance à leur maman, que c’est pour eux tous un grand jour et qu’ils leur envoient pléthores d’arcs-en-ciel et de baisers d’anges depuis le Paradis, jour de fête dans les nuages pour tous les enfants du Ciel que le jour de la fête des mères.
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