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Dix ans pour l’éternité

 

 

 

 

 

 

 

 

Paloma était née le 24 septembre 2008, beaucoup d’entre vous s’en sont souvenus et se sont manifestés auprès de nous en ce jour. Merci à tous. Une messe a été célébrée chez les sœurs de l’Assomption à Paris. Hasard du calendrier, c’était le jour de la messe de rentrée de mon établissement et une intention de prière a aussi été dite pour Paloma. Et, lors de la messe de rentrée de l’enseignement catholique à la cathédrale de Bordeaux, mardi dernier, son éminence le cardinal Jean-Pierre Ricard a également nommé Paloma lors de la prière aux défunts.

Paz, Bruno et moi nous sommes retrouvés à Saint-Jean-de-Luz le week-end dernier, et dans l’église où nous nous sommes mariés le 25 septembre 2004, nous avons allumé deux bougies pour le premier “anniverciel” de notre fille. Vous le savez, elle tenait beaucoup à ce qu’on continue à fêter son anniversaire pour être sûre qu’on ne l’oublie pas, nous sommes peut-être plus nombreux encore que l’année dernière à penser à elle aujourd’hui.

Répondre à la question : “Comment ça va ?”, demeure pour nous un défi. Peut-être faudrait-il évoquer Francis Scott Fitzgerald, né lui aussi un 24 septembre, qui écrivait dans Tendre est la nuit : “On dit des cicatrices qu’elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d’un être humain. Les blessures sont toujours ouvertes. Elles peuvent diminuer, jusqu’à n’être plus qu’une pointe d’épingle. Elles demeurent toujours des blessures. Il faudrait plutôt comparer la trace des souffrances à la perte d’un doigt, ou à celle d’un œil. Peut-être, au cours d’une vie entière, ne vous manqueront-ils vraiment qu’une seule minute. Mais quand cette minute arrive, il n’y a plus aucun recours.”

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